Histoire du blason

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 L'ancien blason :

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Les armes de Taisnières-en-Thiérache se blasonnait ainsi : D’argent à un rencontre de cerf de gueules brochant sur une crosse d’or en pal.

 L'origine de se blason remonte au temps où le village, qui appartenait aux terres de Saint Humbert - comme celui de Maroilles - dépendait de l'abbaye de Maroilles. C'est pour cela que Maroilles, Marbaix, Noyelles sur Sambre, Salesches.

 Pourquoi  changer ?

Le nouveau conseil municipal a voulu redynamiser le village en créant un blason qui réunirai les villageois et d'avoir une armoirie propre.

Il a donc lancer le concours au niveau auprès des habitants de la commune dans le journal communal. 

Plusieurs propositions sont arrivées en mairie :

Au vue du travail, le conseil a demandé aux participants de réunir leurs idées et d'effctuer un blason en commun. Ce qui a donnée :

Mais celui si fut rejeté lors d'une réunion de la commission culture, jeunesse et sports.

Peu de temps après, un nouveau blason est apparu et qui a retenu cette fois ci l'attention du conseil . Et qui lors de sa réunion de fin novembre 2009 adopta ce nouveau blason pour notre village :

 

 

 De sinope à la rivière d'argent où vogue les initiales VDP pour rejoindre l'azur, accompagné en chef d'une cloche d'or transpercée d'une crosse et en pointe deux roues d'or

 Explication de ce blason :

 

1)      Choix de la forme et de la division des régions :

 

La forme française du XIIème a été retenue pour une question logique de patriotisme.

La division a été naturellement faite par une bande zigzagante qui représente la rivière qui traverse le village.

 

2)      Choix des Couleurs :

 

a)      Couleurs des divisions :

 

1er partie en haut gauche: Vert (Planète : Vénus – Pierre : l'émeraude - symbole de liberté, joie, santé, espoir et honneur) Cette couleur résume bien l'histoire médiévale du village avec l'abbaye de Maroilles.

           

2ème partie la bande séparatrice: Argent (Astre : la Lune – Pierre : la perle - symbole de netteté, de pureté et de sagesse)

 

3ème partie en bas à droite : Bleu (Planète : Jupiter – Pierre : le saphir – symbole de beauté, de fidélité et persévérance)

 

b)      Couleurs des objets :

                       

Le texte : Rouge  (Planète : Mars – Pierre : le rubis – symbole d'amour, et le désir de servir) Elle résume la démarche du nouveau blason

                                               

Les autres objets : L'or : (Planète : le Soleil – Pierre : la topaze – symbole d'intelligence, de grandeur, de vertu et de prestige) : Ceux sont des objets qui tiennent une place essentielle pour Taisnières (historique, touristique…).

 

3)      Choix des objets

 

1 – La cloche :

 

La cloche de Taisnières fait partie intégrante de la vie passée et future du village. En effet, les chroniques nous racontent qu'un riche personnage égaré dans un bois voisin eu la vie sauve grâce au son de la cloche. En remerciement, il donna au clocher de Taisnières en Thiérache un pré dont le revenu est spécialement affecté au paiement des gages de celui qui est chargé de sonner la cloche.

L’administration de l’immeuble est actuellement confiée à la municipalité du lieu qui en donne le revenu au clerc de la paroisse. Ainsi les intentions de son fondateur continuent à être fidèlement remplies.

Un petit clin d'œil à l'ancien blason est réalisé dans le sens où la crosse ne traverse plus la tête de cerf mais la cloche.

 

 

2 – Les roues :

Les roues représentent les deux roues du moulin. C’est un moulin très ancien, qui appartient avant la Révolution à l’abbaye de Maroilles. En bois à l’origine, la vantellerie a été refaite en pierre de taille en 1772, date gravée sur une pierre. C’est une des plus belles de l’Avesnois, très typique de cette région. Le moulin avait deux roues actionnant chacune une meule, puis une troisième meule vers 1885. Elles ont été remplacées en 1894 par une turbine de 25 CV, démontée en 1972. L’arrêt définitif de l’activité eut lieu en 1979, mais on n’y faisait plus que de la mouture pour les animaux, avec broyeur mû par l’électricité.

Il est complètement vidé de son matériel lorsqu’il est acquis par Jean-Louis Hubert, qui en tombe amoureux. En quelques années, il va lui redonner son magnifique aspect d’origine. Il obtiendra d’ailleurs le premier prix du concours de restauration du patrimoine rural institué par le Conseil Général du Nord.

Une belle opportunité va permettre en 1995, de redonner au moulin ses deux roues à palettes, telles qu’elles figuraient sur un plan datant de 1839.

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Elles sont situées dans les deux creux de la rivière qui traverse le village.

 

3 – Le texte :

 

Village Des Plaideurs : L'histoire nous racontent qu'une charte, appelée loi des villages de St-Humbert, établie en 1245, avec l'assentiment des religieux de Maroilles et de leurs vassaux, constate que cette localité jouissait alors des franchises communales ; et, bien qu'une sentence arbitrale de l'évêque Guy, de la même année, dite escrit des pasturaiges, fixât pour l'avenir les droits de l'abbaye, la communauté de Taisnières fut obligée, pour conserver intacts ceux dont elle était en jouissance, de soutenir opiniâtrement, depuis cette époque reculée jusqu'en 1789, un grand nombre de procès contre les moines ; ce qui surexcita tellement l'humeur rancunière de ces derniers que l'abbé fit, en 1766, figurer, en ardoises de couleur rougeâtre, sur le toit du chœur de l'église que l'abbaye venait de faire construire, comme décimateur, ces trois lettres encore lisibles: V.D.P., initiales des mots : Village de Plaideurs, que les habitants interprétèrent d'une toute autre manière en les traduisant par ceux de Vilain Dom Paul. (D. Paul Bondu était alors receveur de l'abbaye)

 

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